(27) Les Fourberies de Scapin
Année : 2004
Auteur : Molière
Mise en Scène : Caroline Destermes, direction d'acteur Sophie Chassaing
Avec
Adèle Bizot, Maxime Bizot, Louis Dubois, Baptiste Gentilleau, Marlène Mercier, Vincent Marcadé, Camille Pascual, Léa Pillot, Antoine Rocher
Note
La représentation du 1er juillet sera donnée au profit de l'association CAHOU (orphelins d'Ukraine) Celle du 2 novembre à Colmar, lors d'une tournée organisée par Ghislaine Bizot, sera donnée au profit de l'association Congo-Béthanie.
« Parbleu Monsieur, je suis fourbe ou je suis un honnête homme ; c’est l’un des deux » Scapin, Acte II, scène 6.
Quand l’honnête homme du XVIIe siècle discipline l’imprévisibilité de la vie, maîtrise parfaitement ses partitions, le fourbe, lui, s’adonne avec délectation à l’improvisation : ses yeux brillants se vrillent sur sa pensée, suivent, jouisseurs, les envolées de son imagination… Voilà, les spectateurs sont minutieusement rangés dans la salle, prêts à devenir public… Scapin sent pointer la métamorphose : la vie quotidienne est en train de fondre, de se désagréger. Tout son corps n’est que craquement sous la poussée viscérale du personnage qui l’habite. Tous deux se connaissent intimement, ils se sont ensemble déchaussé les vertèbres, assoupli les articulations. Scapin lui a sculpté les pommettes du visage, buriné le rictus de la bouche, accentué le regard, incliné le port de tête ; il en a senti chaque battement de cœur… Les voici armés pour vivre n’importe quelle situation. Métamorphoser, déguiser, masquer, écrire, mettre en scène, jouer, recréer à l’aide du corps, du souffle et de la voix, un monde entier : Le fourbe, l’artiste, Scapin, Molière, c’est donc tout un.
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