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L'île des Esclaves/ Les Fables de La Fontaine

(7) L'Ile des esclaves / Les fables de La Fontaine


Année : 2000

Auteur : Marivaux / La Fontaine

Mise en Scène : Gabriel Chang, Caroline Destermes

Avec

Julien Bories, Maud Brossillon, Tiphaine Gentilleau, Clarisse Lefebvre, Laurence Mathon, Sophie Mollard.


Dans le pays d’Iphicrate et Euphrosine, la liberté des esclaves est soumise aux caprices des maîtres, les marques d’amitié ont coutume de tomber à coups de gourdin sur les épaules et la galanterie se résume à un exercice de style. Dans le pays d’Iphicrate et Euphrosine, Cléanthis attend son heure : celle où elle sera la maîtresse, pour une fois. Arlequin, lui, sauve sa pauvre bouteille, et dit à qui veut l’entendre que les hommes ne valent rien.


Mais lorsque leur bateau fait naufrage, et que les rôles, pour un temps, s’inversent, c’est aux maîtres à devenir de bons esclaves, et aux esclaves à juger leurs frasques passées. Et Cléanthis de redoubler de verve pour peindre à grand renfort d’anecdotes une maîtresse coquette et vaine. C’est ainsi, seulement, qu’elle atteindra sa condition : la bienséance et sa dignité le veulent. Et Arlequin de danser et boire à la santé des caves de la République et de son pauvre maître qui dansera aussi sous peine de désobéissance... Dans le pays de Trivelin et Lucidor, anciennement liés par les mêmes chaînes, les maîtres seront joyeux ! Qu’il s’amendent, se purifient, s’assainissent ! Leur liberté est à ce prix. L’épreuve n’est faite que pour eux. C’est la règle. Ils devront s’y plier…


A moins... à moins qu’ils ne se résignent à faire preuve de charité, et que la détention ne cède à la compassion le droit de disposer des hommes, même s’ils ne valent rien.


Les Fables de La Fontaine


Ah ! Monsieur de La Fontaine, vous nous regardez le sourire légèrement en coin avec infiniment de quiétude... Vous êtes pour nous tous cette voix à tel point retenue qu’elle se fond dans le folklore de notre enfance et dans les lieux communs de la langue ; cette voix qui cultive l’art de dire beaucoup moins qu’elle n’entend signifier. Sommes-nous cigales, fourmis ou corbeaux ? Il s’agit désormais d’assumer cette part animale. Mais chut... Une certaine logique harmonique adoucit une telle licence : on glisse et on ne saurait trop égayer les narrations : vous avez écrit... eh bien jouons maintenant !























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